Alors que le Conseil départemental de la Drôme avec sa présidente Marie-Pierre Mouton ont voté lundi 14 avril un budget qui actera la fermeture des sept Centres de Santé Sexuelle (CSS) et la réduction de 20% du budget alloué au Planning Familial (malgré les mobilisations),
Que faire contre la démarche d’invisibilisation et de fragilisation des politiques drômoises à l’égard des violences sexistes et sexuelles (VSS) ?
En effet, la fermeture de tels centres serait un pas de plus dans la marginalisation des milieux ruraux en termes d’accès à la santé.
Ces centres permettent à de nombreuses personnes d’être accompagnées par des professionnels lorsqu’elles en ont besoin, de manière anonyme et gratuite.
Cela est évidemment nécessaire pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre.
D’ailleurs, la disparation des CSS rendrait l’information et l’accompagnement à l’IVG bien plus compliqué en Drôme (qui est pourtant inscrit dans la constitution), de même que pour la sensibilisation à la contraception et aux risques MST.
Ainsi, de telles décisions politiques sont inhumaines, entravant nos droits fondamentaux.
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A écouter : A qui appartient le corps des femmes ?
Par Anne-Cécile MailFert / Chronique “En toute subjectivité” / France Inter / 11 avril 2025