Lettre n° 19 : De mes dernières nouvelles – L’Embellie – Dieulefit
Par Annie|2025-04-17T14:58:26+02:0017 avril 2025|ACTUALITES, Artisanat - Art, Expositions|Commentaires fermés sur Lettre n° 19 : De mes dernières nouvelles – L’Embellie – Dieulefit
Ravie de vous présenter mon dernier recueil de nouvelles et poèmes : comme vous le voyez, il tient dans une main et vous pourrez l’emmener dans vos plus petites sacoches, voire même directement dans votre poche !
Il est déjà en vente – 15euros – à l’Instant Presse, ainsi que mes 4 autres ouvrages, place Chateauras à Dieulefit, merci à Marie, qui ne rechigne pas à présenter des ouvrages d’auteures locales 😉
Faisant suite à Ainsi font, font, font, vous lirez dans Les petites marionnettes aussi bien quelques fictions que des récits de famille et des poèmes illustrés de quelques photos. En voici deux extraits en exclusivité dieulefitoise !
Un extrait de Racines :
Il existe dans la Drôme, à Dieulefit, une maison rose aux volets verts qui abrite et nourrit depuis plus de cent ans, six générations de ma famille maternelle sans qu’aucun de ses membres n’y soit né, une maison d’enfance dans laquelle je n’ai fait que passer, une maison de famille qui m’habite depuis toujours sans y avoir jamais vécu, une maison refuge que j’ai faite mienne sans qu’elle m’ait jamais appartenu.
Cette maison se nomme Joli-Lot, son premier occupant, August, est mon arrière-grand-père. Tous deux ont été à l’origine de mon besoin de partir en quête de mes racines. Si je n’ai pas reçu de réponses à toutes mes questions – il faudrait toujours penser à les poser avant que les derniers témoins ne nous quittent – j’en ai trouvé suffisamment pour reconstituer un puzzle dont les pièces étaient en vrac dans le grand cabas des histoires de famille…
Un extrait des Vieux mariés :
Moi je veux bien encore
Des baisers papillon des bisous dans le cou
Encore sentir ton corps
S’enfoncer dans le mien et lentement bouger
Encore danser un slow sur Johnny Hallyday
Ma main dans la tienne faire du lèche-vitrines
Acheter un diamant juste pour ta platine
Devant un navet t’embrasser dans le noir
Encore défaire les noeuds déchirer le papier
Du présent que tu m’as fait
Moi je veux bien encore qu’on soit heureux pour rien